Amateurs et passionnés de pétanque se retrouveront du 17 au 22 septembre dans le cadre bucolique de la Villa Borghese, à Rome, pour les Championnats du Monde de pétanque (tête-à-tête, doublettes masculines, féminines et mixtes). Mais une absence retentissante marque cette édition : celle du Maroc.
Tandis que des nations comme la France ont déjà annoncé des équipes fortes — comme la doublette Dylan Rocher / Christophe Sarrio ou Nelly Peyre en tête-à-tête féminin — le Maroc ne sera pas représenté, faute d’assemblées générales pour élire un nouveau bureau fédéral.
Cette absence est bien plus qu’un manque de présence sur le terrain. Elle symbolise une perturbation majeure dans la gouvernance de la discipline au Maroc. Ce vide institutionnel empêche non seulement la participation marocaine, mais risque de freiner la dynamique même du sport boulistique dans le pays.
Un effet domino inquiétant :
- Perte de visibilité internationale
Sans joueurs sur la scène mondiale, le Maroc laisse passer l’opportunité de promouvoir ses talents, de construire des réseaux et de renforcer son image dans la communauté pétanque mondiale. - Démotivation des athlètes
Pour les compétiteurs, l’absence d’un événement majeur comme celui-ci est une désillusion difficile à surmonter. C’est une année blanche aux yeux du monde. - Retard technique et tactique
La compétition internationale est le creuset des stratégies innovantes. Le Maroc risque de prendre du retard par rapport à des nations qui bénéficient de cette exposition et de ces échanges. - Signal d’alerte pour les acteurs locaux
Clubs, sponsors, jeunes générations : tous observent. Cette absence soulève une question : quel avenir pour la pétanque marocaine si les structures restent défaillantes ?
En conclusion, l’absence de la délégation marocaine à Rome est bien plus qu’un manque, c’est un symptôme. Il est impératif que les acteurs concernés – fédération, clubs, institutions sportives – réagissent rapidement. Le risque est clair : isoler le Maroc du concert actuel de la pétanque mondiale freine le développement du sport, fragilise les espoirs des athlètes et compromet les ambitions nationales.