La deuxième journée du Championnat du monde de pétanque Rome 2025 a livré son lot d’enseignements. Après quatre tours disputés sous le système suisse, les classements définitifs ont permis d’identifier les seize qualifiés dans chaque catégorie, avant de vivre les premiers chocs des huitièmes de finale.
Chez les seniors hommes en tête-à-tête, les valeurs sûres étaient bien au rendez-vous : la Thaïlande, l’Italie, les Pays-Bas et la France ont confirmé leur statut en terminant aux avant-postes. Mais la grande surprise est venue de nations moins attendues : le Burkina Faso, la Malaisie, les États-Unis et surtout la République des Palaos, récemment affiliée à la FIPJP, qui ont franchi le cap et se sont invités en huitièmes de finale. Voir Palau parmi les 16 meilleurs mondiaux dans ce format démontre la montée en puissance des nouvelles fédérations.
En doublettes masculines, la hiérarchie traditionnelle reste respectée avec Madagascar, l’Italie, la Thaïlande et la Suisse qui mènent la danse. La France et la Tunisie restent également présentes. Mais là encore, l’histoire retient la qualification des îles Palaos, qui valident leur billet pour les phases finales, confirmant que leur présence à Rome n’est pas anecdotique. Le Cambodge aussi réussit à se hisser dans le Top 16, illustrant le travail de fond entrepris ces dernières années en Asie.
Du côté des doublettes féminines, la Turquie, la France, Madagascar et la Thaïlande se sont installées aux commandes, en compagnie de la Chine et de la Croatie. Si l’on note les absences de nations historiques comme l’Espagne, il faut souligner les belles qualifications de la Tunisie, Cambodge, qui prouvent que la discipline féminine attire et progresse dans des contrées nouvelles.
En doublettes mixtes, les favoris ont assuré : Madagascar, la France, la Belgique et Monaco dominent, mais plusieurs outsiders se sont glissés dans le tableau final, à commencer par l’Australie, le Danemark et le Cambodge. L’Algérie, malgré des difficultés dans d’autres catégories, sauve l’honneur en se qualifiant également.
Enfin, chez les femmes en tête-à-tête, les grandes nations comme l’Espagne, la Thaïlande, la France et le Canada se sont imposées, mais le tableau final accueille également des sélections inédites comme le Cambodge, la Turquie et la Slovaquie, confirmant l’ouverture mondiale de la pétanque.
Au terme de cette deuxième journée, deux constats s’imposent : d’une part, les cadors de la discipline – France, Thaïlande, Madagascar, Italie – tiennent toujours leur rang. Mais d’autre part, la montée en puissance des nouvelles nations marque l’édition romaine. Voir des fédérations comme Palau, Cambodge, Burkina Faso ou encore les États-Unis accéder aux huitièmes de finale en dit long sur l’évolution de la pétanque mondiale.
Alors que le Maroc, fondateur de la FIPJP et plusieurs fois champion du monde, brille par son absence, ces nouvelles nations écrivent les pages inédites d’un sport en pleine expansion, confirmant que le Mondial de Rome 2025 restera celui des surprises et de l’ouverture.