À moins de 24 heures du lancement du Championnat du monde de pétanque à Rome, l’attente est palpable. Dès le 18 septembre 2025, les meilleurs boulistes de la planète vont en découdre dans les disciplines les plus prestigieuses : tête-à-tête, doublette masculine, doublette féminine et doublette mixte. Un total de cinq médailles d’or est en jeu, auxquelles s’ajouteront les médailles d’argent et de bronze, convoitées par toutes les nations phares de la discipline.
Parmi les favoris de cette édition romaine figurent les poids lourds de la pétanque mondiale : France, Thaïlande, Italie, Tunisie, Madagascar, sans oublier des outsiders comme le Bénin ou le Burkina Faso, qui montent en puissance. Tous se donnent rendez-vous à Rome avec un seul objectif : inscrire leur nom au palmarès et renforcer leur position dans le classement international.
Contrairement aux éditions précédentes, le Maroc ne sera pas présent à ce rendez-vous majeur. Une absence lourde de conséquences, car les résultats enregistrés ces dernières années montrent déjà un recul dans le tableau des médailles. En doublette mixte, aucune médaille pour le Maroc, alors que la Tunisie et le Bénin comptent chacun une médaille d’or, et le Burkina Faso une médaille de bronze. En doublette masculine, le Maroc reste absent ; le Bénin s’est offert une médaille d’argent, la Côte d’Ivoire, Madagascar et la Tunisie complétant le podium avec le bronze. En doublette féminine, toujours rien pour le Maroc, alors que l’Algérie a décroché une médaille de bronze. En tête-à-tête masculin, la Tunisie domine avec deux médailles d’argent et partage avec le Maroc une médaille de bronze. Enfin, en tête-à-tête féminin, le Maroc n’a aucune médaille, alors que la Tunisie brille avec une médaille d’or, une d’argent et une de bronze.
Ces chiffres traduisent une tendance inquiétante : le Maroc, autrefois acteur régulier sur la scène mondiale, perd progressivement du terrain face à ses concurrents africains et internationaux. L’absence à Rome 2025 risque d’amplifier cet écart, en offrant aux autres nations une opportunité supplémentaire de creuser l’avance. Pour les supporters marocains, ce championnat sera observé à distance, avec un sentiment amer : celui de voir les rivaux progresser alors que la sélection nationale est absente du plus grand rendez-vous mondial.