La Fédération Royale Marocaine de Pétanque (FRMP) a annoncé, par voie de communiqué officiel en date du 26 juillet 2025, le report des assemblées générales ordinaires 2022-2023 et 2023-2024. Initialement prévues le 2 août 2025 à Béni Mellal, celles-ci n’auront pas lieu, après accord entre les deux parties en lice pour la présidence (d’après le communiqué).
Il s’agit là du quatrième report successif, un fait qui soulève de nombreuses interrogations sur la gouvernance et l’avenir de la pétanque nationale. Pourquoi ces assemblées, pourtant essentielles à la vie fédérale, n’arrivent-elles pas à se tenir ? Pourquoi la discipline reste-t-elle paralysée par des divergences internes alors que le terrain, lui, attend ses champions ?
Au-delà de la crise institutionnelle, les conséquences sportives sont déjà visibles :
- Le Maroc a brillé par son absence lors du dernier Championnat du monde de Dijon en 2024.
- Et les doutes persistent quant à la participation nationale aux grandes échéances à venir :
- le Championnat du monde de Rome (septembre 2025),
- le Championnat du monde juniors en Espagne (octobre 2025),
- le Championnat du monde féminin à Douai, en France (octobre 2025).
Chaque report fragilise un peu plus la crédibilité de la pétanque marocaine sur la scène internationale. Pendant que d’autres nations progressent, la nôtre reste bloquée dans un cycle de désaccords internes et de blocages administratifs.
Or, la pétanque n’est pas seulement un sport, elle est aussi un patrimoine vivant qui rassemble des générations de passionnés à travers le Royaume. Les clubs, les ligues régionales et les licenciés attendent des solutions, pas des retards à répétition.